Louis XIV était grand amateur du vin des vignerons de Bouzy. Autrefois appelé "vin de montagne". C’était un clairet d’une belle teinte
rouge et un beau fruité très présent sur les tables au XVIIème siècle. A cette époque, on en consomme beaucoup et les médecins préscrivent souvent ce vin séduisant au nez,
savoureux en bouche, léger frais digeste à l’avaler et que I'on pouvait téter pur sans dommage comme remède. Jusqu’au jour où, sermonné par les Bourguignons, Bossuet évêque, et Fagon, son
médecin personnel, Louis XIV abandonne son clairet champenois qu’il aimait tant, et dont on a retrouvé des traces dans ses caves, au profit du vermeil de Beaune qu’il baptisait pourtant
d’eau.
Extrait du guide LE FIGARO – Supplément Figaro 04/12/2003
La reconnaissance de 25 années d'expérience :
Au cours de ma formation bourguignonne, accompagné de mes éminents professeurs
d'œnologie que furent Messieurs Jean Siegrist et Max Léglise à Beaune ainsi que le Professeur Michel Feuillat de l'Université de Dijon, j'ai acquis la conviction qu'au travers
du vin devait s'exprimer le terroir et le fruit dans ce qu'ils ont de plus pur et que l'homme ne devait intervenir qu'à minima pour les préserver.
Nos Champagnes sont reconnus pour leur pureté et la régularité de leur
qualité. C'est ainsi que nous avons été pionniers dans l'élaboration d'une cuvée non dosée ou encore d'un rosé de macération.
Dans la Revue du Vin de France de juin 2010, Denis Saverot termine
l'éditorial par les lignes suivantes. Après 25 ans de débats parfois passionnés avec quelques "dégustateurs avertis" ou "pontifes de la profession", particulièrement quant à
l'utilisation du bois dans nos vinifications de Bouzy Rouge, il me semble que mon message est passé…